L’ambassade de Chine auprès de l’Union des Comores a célébré, le samedi 20 avril, la Journée mondiale de la langue chinoise en partenariat avec l’Institut Confucius de l’Université des Comores et le Groupe scolaire fundi Abdoulhamid (Gsfa), au sein de l’établissement du même nom.

L’événement a eu lieu en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Moroni, Guo Zhijun, du ministre de l’Éducation nationale, Dr Tackidine Youssouf, du Secrétaire général de l’Université des Comores, Dr Ahamada Salimou, du Chargé de la Coopération Internationale de l’Université des Comores, le Dr Elamini Mouhsin, des responsables du Gsfa, de diplomates chinois, d’une troupe de l’armée comorienne, de grandes personnalités académiques et d’étudiants.

La célébration a été marquée par plusieurs activités, dont des spectacles d’art, de danse et de chants. Le ministre de l’Éducation nationale a parlé du rôle économique prépondérant de la Chine dans le monde, pour justifier ainsi l’intérêt accru des Comores pour l’apprentissage de la langue chinoise.

Promouvoir la langue et la culture chinoises

Il a encouragé les élèves du Gsfa ainsi que les étudiants de l’Institut Confucius de l’Université des Comores à maîtriser la langue chinoise aussi bien que d’autres langues étrangères. Il a également exprimé sa gratitude pour les efforts considérables déployés par le gouvernement chinois pour promouvoir la langue et la culture chinoises, ainsi que pour l’accueil d’un grand nombre d’étudiants et de chercheurs comoriens en Chine.

Il a salué les initiatives des autorités chinoises en faveur des Comores, en rappelant que la Chine a déjà formé plusieurs étudiants comoriens et octroyé de nombreuses bourses. De son côté, l’ambassadeur Guo Zhijun a exprimé sa reconnaissance pour le soutien de l’Université des Comores. Selon lui, la célébration de la Journée mondiale de l’Institut Confucius était une occasion de diffuser la culture chinoise. Il s’est également réjoui de l’intérêt croissant des Comoriens pour les activités culturelles chinoises.

                              Par Mohamed Nourou Athoumani