Les quart-finalistes de la Can 2023 et 93è du classement Fifa, les Angolais, n’ont pas impressionné, outre mesure, les Comores, huitièmes de finaliste de l’édition 2021 et 121è mondiales. Lundi soir au Grand stade de Marrakech au Maroc, les deux Nations se sont séparées, aux termes d’une confrontation amicale organisée dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, sur le score de zéro partout.
«Nous avons fini notre stage satisfaits, même si on pouvait mieux faire», a résumé le sélectionneur des Coelacanthes qui poursuivent, ainsi, une série d’invincibilité avec quatre rencontres sans défaite, sous la houlette de Stefano Cusin. «On a fait le match qu’il fallait. Nous avons dominé le match, mais avons raté certaines choses. Il y a des techniciens dans ce groupe avec lesquels on peut faire mal à beaucoup d’équipes. Mais cela se prépare, se planifie et s’organise», devait, à ce propos, préciser un technicien italien très méthodique.
Pourtant, l’Ouganda avait sur la pelouse tous ses meilleurs éléments à l’image de Travis Mutyaba et son capitaine, Bevis Mugabi. Pareil pour l’Angola qui, avant-hier, avait aligné son effectif au grand complet, dans une rencontre dirigée par le Marocain, Jayeed Radouane, avec Bouchra Karbouri, comme quatrième officielle.
Deux générations sur la pelouse
Le sélectionneur de l’Angola, Pedro Gonçales, avait placé, dès le début du match, tous ses pions, à l’exception de l’attaquant en pointe, Mabululu. En effet, les Jordy Gaspar, Bela Jeremie, Jonathan Buatu et autres Vieira Deivi, ont, tous, débuté la partie. En face, Stefano Cusin avait, comme lors des précédentes oppositions, proposé une composition mixte de quelques jeunes et de joueurs plus expérimentés. Le latéral gauche, Ismaël Boura, qui vient de rejoindre la sélection, le gardien de but de Lens en France, Yannick Pandor ou le milieu défensif, Iyad Mohamed, ont réussi leurs match aux cotés de Youssouf M’changama, Younn Zahary, Faïz Selemani, Saïd Bakari et Ahmed Soilihi.
Le groupe a réussi à créer les meilleures situations du match et avait, notamment, bénéficié de plus de corners que son adversaire.«Nous retenons ce qui a été positif dans ce stage : nous avons eu neuf jours de travail, de révision, de proposition, de rectification et de management au cours desquels nous avons pu compter sur notre fédération et sur le gouvernement», a affirmé le directeur sportif des Coelacanthes, Djamal Mohamed.Pour sa part, l’entraineur des gardiens de but, Djamel Dhahani, a insisté sur le fait que l’équipe allait «continuer à travailler pour espérer bien entamer les prochaines journées des qualifications de la Coupe du Monde 2026».
Cap sur la Grande île
Les Coelacanthes ont affronté les Palancas negras avec un schéma tactique classique de 4-3-3, dans un jeu vertical animé par le maestro de l’équipe, le milieu de terrain de Troyes, en France, Youssouf M’changama.Le groupe comorien a quitté Marrakech, hier, après s’être donné rendez-vous pour début juin à Madagascar. Sur la Grande île, il va devoir se confronter aux Barea lors de la troisième journée de la campagne pour le Mondial 2026.L’avant dernier match des Comores a été l’autre amical qui l’a opposé, vendredi 22 mars dernier, à l’Ouganda et qui s’était soldé par une victoire des Veri piya comoriens sur le score de quatre buts à rien.
